jeudi 29 décembre 2016

Cap des 3000 kms !

La route déserte, montant pleins nord se dessine devant nous.

Ces quelques jours à la Serena nous ont fait un peu oublier la route. Et c'est pourquoi nous avons autant de facilité à ouvrir nos yeux émerveillés par ces paysages aussi arides.

Nous avons décider d'accélérer un peu la cadence vu le peu de kilométrage réalisé suite au problèmes mécaniques de la premiere semaine.

Après une bonne journée de 440 km, pleines de paysages vide de vies comme pourrait l'être la lune, nous bifurquons à droite sur une piste cabossé dans l'espoir de trouver un lieu de bivouac..

500m plus tard, ma chaine déraille, la vrillant instantanément suite à la perte du joint de ma couronne..
Par chance, nous somme à deux pas d'un endroit ou le village de pêcheur à proximité, utilise comme decharge.
Après quelqueq recherches à la lueure de nos frontales, nous trouvons un petit caoutchouc au dimension quasi exacte de ma couronne arrière, nous reparons le problème et changeons la chaine.




Lors des deux jours suivant, nous avalons plus de 900km de désert qui nous rapproche de la frontière Bolivienne







Nous grimpons avec des motos pas encore trop capricieuse à une hauteur de 3200m, et roulons sur un immense plateau encore quelques temps, pour tenter de trouver un abri protégé du vent pour y poser les tentes, la derniere nuit à été froide et venteuse.

Le paysage aussi magnifique soit-il ne me réchauffe pourtant pas, je suis frigorifié, le soleil se couche et nous sommes toujours à la recheche d'un abri...



Un village à moitié en ruine apparait à quelques kilomètres, je claque des dents.
Nous installons le campement dans la gare délabré sans toiture du petit village de San Pedro, dans ces moments là, un endroit qui peu sembler inconfortable se tranforme en un vrai lieu de paix.

La nuit se dissipe peu à peu, il a fait frais cette nuit, nous reprenons la route qui se transforme en piste de sable, jonché de trous et de taules ondulés, les motos rebondissent, la poussière pénètre partout où elle peut et les moteurs souffrent.
Après 1h à alterner pilotage et prières pour que les motos tiennent le coup, nous retrouvons le bitume délivrant.
Le paysage est surnaturel.
Des lagunes et volcans nous entourent, seul au monde sur cette route dementiel.
Le bleu intense du ciel contraste avec la couleur sombre des volcans crachant de la fumée pour certains.

Nous n'en croyons pas nos yeux tellement la beauté de ce paysages nous subjuges, je me fait le serment que si ma moto rend l'âme après le salar d'Uyuni, je ne serais pas attristé car ça aura valu le coup de venir jusqu'ici



Le passage de frontière se passe sans encombres, et c'est avec un visa de 90 jours et une autorisation temporaire pour les motos que nous roulons sur une magnifique piste Bolivienne à pas moins de 4000 m d'altitude.




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Quelques profondes tranchés sur la piste, terminent le boulot du passage delicat de ce matin et l'un des amortisseur de Jeremy decide de cassee sans aucune réaction de notre part, ce n'est qu'au chargement du lendemain matin que Jeremy s'en rendra compte..

Nous arrivons au premier village important après la frontière à 160 km de celle-çi.

Ce village assez vivant, ne degage pourtant aucuns bruit, même les chiens qui jouent en se bagarrant, ne dégagent seulement qu'un peu de poussières.
Les motos fatigués autant, si ce n'est plus que ceux qui les pilotes, nous font forcément remarqué par leurs bruits rauque.

Nous sommes exténué, les bivouacs, les 1500 km en 4 jours, la piste d'aujourd'hui plus l'alitude, mettent les corps à rude épreuve.

Nous trouvons un petit hotel et nous nous écroulons littéralement..
   
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Uyuni, ce nom me fait rêver depuis au moins une dizaine d'années, est enfin à quelque coups de gaz.

À une centaine de mètres de la ville, le second amortisseur de Jeremy casse exactement comme le premier pourtant remplacé le matin même..

Nous trouvons un ferailleurs qui nous fait une soudure sur chacun d'eux.

Un occidental curieux de nos motos garé sur la rue principal d'Uyuni commence à discuter avec nous, c'est un motard Australien qui voyage seul depuis 5 ans dans toute l'Amerique du Sud.
Il nous conseil l'hotêl où il est actuellement car il est possible de rentrer les motos dans la cour.

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Nous retrouvons nos premiers touristes depuis longtemps, avec la proximité du Salar, Uyuni est un lieu touristique, c'est ici que beaucoup de jeunes occidentaux commencent leur tour de plusieurs jours dans le Sud Lipez, à 6 ou 7 dans un 4x4.....  

Malgré le tourisme, la ville garde son charme, un peu poussiéreuse avec toutes ces rues qui débouchent sur nul part.

La journée du lendemain est consacré au désert de sel situé à 30 km d'Uyuni qui à fait la réputation de cette ville.

Nous pensions arriver à Disneyland avec une foule de touristes et un péage exorbitant pour y acceder, mais rien de tout ça..
Juste une piste désagréable nous ammène sur le  Salar.


Je n'en reviens pas, je réalise un de mes rêves les plus fou !
Rouler sur le Salar, accompagné de mon meilleur ami est une joie immense.

Nous profitons de ce champ de visoin énorme pour faire quelques images et decidons de rouler en direction de l'ile d'Incahuasi à 80 km d'où nous sommes.

1h30 de pur bonheur plus tard, nos yeux voient se rapprocher une légere coline. 
Nous faisons le tour de l'Ile et grimpons à pied à son sommet !

Trop gourmand pour le coucher de soleil, nous nous faisons rattraper par la nuit, et roulons une bonne heure avec l'aide de la lune et des phares de nos motos.

Quelle journée exeptionnel !

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L'idée de rester quelque jours de plus à Uyuni ne nous déplait pas. Et c'est un ainsi que nous reprenons 3 nuits d'auberge de plus. 

Nous rencontrons deux francais, avec qui nous partageons une visite du cimetière de train à proximité d'Uyuni

Avec Glenn ( le motard Austalien ) avec qui le courant passe très bien, nous decidons de retourné sur le Salar pour lui faire quelques images de Gopro et de drône pour son plus grand bonheur.



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Nous reprenons enfin la route après 4 jours passé à Uyuni.
Le décor change du tout au tout, passant d'un plateau à perte de vue à un relief montagneux




 La route est d'une incroyable beauté, autant par ces paysages que par la qualité de son asphalte.

Nous nous régalons comme jamais dans ses virages en lacets.

Quelques 200 km plus loin, nous arrivons dans la ville minière de Potosi à 4000 m d'altitude.

La ( montagne ) mine, visible depuis la ville continue de donner ce qu'elle a de plus precieux, entre autres 90 minéraux reparti dans 180 mines toujours en activité qui on fait la richesse des Espagnol au temps des colons et malheureusement seulement que de quelques Boliviens..
Elle continue de faire vivre des familles entières car 10 000 mineurs creusent encore presque quotidiennement.



Nous fêtons mes 26 ans dans quelques bars et Karaoké de la ville et goutons leur Alcool local écoeurant ( tisane chaude de vin blanc premier prix mélanger à de la limonade )
J'en ai encore des relents...

Après 15 h de cuvage nécessaire, nous partons visiter la ville.

Le lendemain, nous passons la journée à visiter la Mine, impressionnante.


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Encore une route splendide ponctué de paysages montagneux et de routes en lacets

La prochaine ville au programme est celle de Sucre, la capitale de Bolivie !
La ville comme Potosi, est entouré de montagnes.
Rien d'exitant à raconter après une bref visite de la ville à pied.


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Le mal de mer me guette à la fin des interminables virages en lacets pour quitter la capital Bolivienne.

Nous sommes à 1500m d'altitude, il fait lourd et chaud pour notre pause du midi où nous nous restauront dans un petit village sur la route.


30 minutes plus tard, quelques locaux, peuvent observer deux guignols faire la course sur une magnifique route en lacets...

Bonne idée au niveau du plaisir mais pas autant d'enthousiasme pour les moteurs..

La moto de Jeremy, n'a presque plus puissance et nous decidons de la laisser refroidir à l'ombre pendant que nous préparons l'explosion de la dynamite ( Bolivienne ) acheté quelques jours plutôt à Potosi pour seulement 3 euro.

Au final, un peu deçu du rendu même si la préparation nous a bien fait rigolé !

La moto démarre correctement et semble avoir repris de la puissance.
Nous repartons tranquillement dans un passage plus humide et montagneux avec quelques lacs sur les cotés de la routes.









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Arrivé à Cochabamba le jour même, à 20h dans les bouchons n'etait pas non plus une bonne idée..
Les moteurs bouillonnent, impossible de ce refroidir.

La ville grouille de vie à 2 jours de Noël et le traffic s'en ressent, près d'une heure pour faire 10 km.


L'été dernier, Jeremy avait rencontré Christian, un Bolivien qui etait en France pour ces études, et qui avait gentiment proposer de nous héberger dans sa ville lors de notre voyage à moto.

C'est donc vers 21h, que nous rencontrons dans le nord de la ville, Christian et sa copine.

Il nous héberge gentiment dans un de ses appartement. Quelle chance.

7 jours durant, nous resterons à Cochabamba, occupé à visiter la ville, faire une randonnée, passer Noél avec la famille de sa copine, suivie d'un anniversaire et de quelques soirées.... Des moments magique de part leur exclusivité !


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