Demarrage delicat !

Non ! il vous faut l'ESTA même pour un transit au USA..

Voila ce qui sort de la bouche d'un guichetier insensible et froid, à Charles de Gaulle,  nous clouant litteralement sur place.
Jeremy se depêche de faire une demande sur Internet à la va-vite.

Nous attendons nerveusement la reponse qui pourrait permettre à Jeremy de decoller vers Santiago avec moi..

12h10 : toujours pas de réponse pour Jeremy.. je suis obligé de me diriger seul vers la porte d'embarquement pour prendre mon avion ( par chance, l'ESTA que j'avais demandé pour mon voyage au USA en 2015 etait toujours valable )

Sensation très speciale de me retrouvrer seul à Bord d'un avion en direction de Santiago alors que je ne me suis quasiment pas projete dans ce voyage si conséquent !
Quelques angoisses et questionnements m'occuperont l'esprit pendant la premiere partie du trajet.

Là voila, la claque tant attendue ! Celle que je redoutait un peu, celle qui m'expulse sur une autre planète comme à chaques debuts de voyage ..
Mais celle aussi que j'adore tant !

Je me retrouve à present au dessus du Chili, en bas se dessine les montagnes et le climat sec qui nous accompagnera au debut si ce n'est la totalité de notre voyage.  Quelques heures plus tard je suis dans une marée humaine en plein Santiago, mon gros sac sur le dos entrain de chercher du wifi et un petit restaurant.

Les Andes ne sont situé qu'a une soixante de km de la ville, elles apportent un veritable Charme à cette ville pleine de béton et de vie.
Je me trouve une auberge, y pose mon sac et m'en vais faire un tour en ville.

Le lendemain,  je retrouve Jeremy à l'aéroport de Santiago, nous rejoignons la ville de Valparaiso situé à 200 km sur la coté pacifique.
Pour nous faciliter grandement la vie, nous avions decider de faire appel à un transitaire sur place pour nous aider dans les démarches administratives Chiliennes au sujet l'importations temporaires de nos motos.
Nous avions trouvé Martina et Enzo, un couple qui accueille les voyageurs et s'occupent du transport des motos.

Ils nous hébergent dans leur grande maison ou sont déja present 3 motards, ( 2 allemands et un Canadien ) le contact se fait bien et nous nous nous imaginons déjà sur les routes à travers leur recits.
Ces dialogues calment un peu mes angoisses à propos de ce voyage.

Les motos arrivant 4 jours plus tard, et sachant que tout le boulot est entre leurs mains, nous décidons de poffiner notre équipement,faire quelques balades et quelques courses.

De grosses inégalités sont visibles entre les plus pauvres et les plus riches. la ville est situé sur des collines devalent vers la mer.

L'impatience se fait sentir, nous essayons par la suite de trouver une assurance moto à Santiago valable pour les 4 pays que nous prévoyons de faire.
Nous tombons à chaques reprises sur des personnes, patientes, essayant de comprendre notre problème avec les quelques notions d'Espagnol que Jeremy à su retenir du Lycée^^

Mais la reponse et non, ce n'est pas possible de trouver chaussures à nos pied au Chili...

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On nous réveille, le jour tant attendue est arrivé, nous retrouvons nos motos aujourd'hui !

Quel luxe de se faire guider par Enzo dans le stock de conteneurs dans lequel se cachent nos fameuses 400 CB.

Après les avoir retrouvé et déballé proprement, tout est en etat et elles démarrent presque au quart de tours !
Nous y sommes !

Une dernière nuit de préparation et c'est parti pour le grand saut !
Il est 12h, nous sommes bien chargé, un peu anxieut par l'inconnu qui nous tend les bras...

Nous ferons quelques petits arrêts pour finir d'attacher correctement nos bagages avant de gouter, à la délicieuse sensation de liberté de partir à motos entre amis sur les routes d'Amerique du Sud.

Nous remontons le pacifique sur une route magnifique et deserte, puis decidons de ne pas prendre la grosse route qui monte vers le Pérou mais plutôt les petites routes montagneuses de l'arrière pays !

Vers 17h, nous attaquons la premiere piste de notre voyage, combot de paysages grandiose et de poussières.

Nous trouvons un coin tranquil ou poser les tentes et passer la nuit. Premier bivouac, tout est parfait !

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Reveil silencieux vers 9h30, après avoir rangé notre camp, nous continuons la piste d'hier pour retrouver l'asphalte une cinquantaine de km plus loin.
Je goute au joies de la moto avec ses parfaites conditions, soleil, bonne route en lasset et trafic inexistant.

À 16h, après avoir fait le plein, la moto de Jeremy ne démarre plus... le kick est bloqué.
Quelques essais de démarrage font cramer la batterie dû à la chaleur du moteur.
La situation devient délicate, par chance nous sommes dans un grand village.
Je tracte Jeremy essayent de trouver un garagiste moto, en vain....

Jeremy réussi à trouver un mécanicien velo qui accepte de nous permettre de réparer la moto dans l'allée de ça maison, par chance ça soeur tient un hérbergement pour 28 euro la nuit.
on s'en sort bien !

Un ami mecano du mecanicien vélo, vient constater les degats et propose ses service.
3 h plus tard, le moteur est ouvert sur le trottoir devant les passant indifférents !
C'est surement communs ici.

C'est le veritable bordel dans nos têtes à ce moment là, nous sommes qu'au 2e jours de notre voyage est le moteur est deja par terre...

Nous n'échangeons pas trop tout les deux, je suis ébahi de comment Jeremy arrive aussi bien que possible à se faire comprendre, il connait bien ça moto et lui et le mecano font une belle equipe, je me charge de l'intendance.

Vers 22h, le mecano trouve le problème, un aimant du rotor s'etait decollé,bloquant donc l'allumage du moteur..
Ouf, l'énergie du voyage reprend, une issue se dessine apres cette trouvaille !
Maintenant il faut remonter le moteur...

Le lendemain midi, le moteur tourne un peu près correctement mais nous decidons de ne repartir que le lendemain, le village ou nous nous trouvons est agréable, remplis de maisons peintes de couleurs differentes et armonieuses.
Une petite place rassemble des gens pour le Teleton, l'ambiance y est bonne est détendu.

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Nous reprenons la route le matin sur une successions de virages serrés, un régal même chargé !
Après 30 min, la moto de Jeremy refait des siennes et de l'huile s'échappe un peu de son moteur car les joints n'ont pas pu être changé hier..
Nous decidons de continuer jusqu'a la prochaine grosse ville et de s'y arrêter pour quelques jours avant de repartir correctement pour la Bolivie !

Nous arrivons dans la ville de LA SERENA, la ville semble nouvelle, sortie de nulle part !
Une petite auberge à 10 min de l'océan sera notre eden pendant les 3 prochains jours.

Aprés avoir fait 3 garagistes ( peu sympatiques ) differents, nous tombons sur nos anges-gardiens !
Ce garage est parfait, ils compatissent et comprennent que nous sommes bloqués...
Leur fils est curieux de nos motos ainsi que de notre voyage.
La moto est entre leurs mains !

Nous la recupérons cette après midi si tout va bien ! Pour continuer ce magnifiques voyages ...